La Marche des Libertés du 28 Novembre dernier nous a montré que nous pouvons être nombreux.es, déterminé.es et efficaces face à la police qui tente par cette loi, par sa brutalité et sa violence systématiques de rendre notre environnement aussi violent qu’elle.
Les inégalités explosent depuis de nombreuses années en France mais avec l’épidémie de Covid et la gestion catastrophique du gouvernement, nous sommes conscients que les dégâts sur nos vies déjà précaires, seront d’autant plus violents. Ce ne sont pas les pansements de l’État qui nous redonneront des perspectives pour le futur et encore moins nos sourires.
Parallèlement la loi dite de « Sécurité Globale », dont tout le monde a compris qu’elle ne signifie rien d’autre que Surveillance Généralisée de la population la plus précaire et la plus laborieuse au profit de la classe bourgeoise et dirigeante (dont l’État assure la postérité coûte que coûte au détriment de nos vies), vient museler toutes possibilités de contestation. L’article 24 n’est que le paravent de mesures liberticides de grande envergure au point que les autres pays dits « démocratiques » semblent complètement outrés du virage hyper–autoritaire que le gouvernement Macron prend ces dernières années en aboutissant à cette loi.
Beaucoup ne découvrent le rôle de l’État dans le braquage capitaliste que tardivement et sous les coups des matraques et du LBD. Pour beaucoup d’autres, la trajectoire actuelle est amorcée depuis très longtemps et le rejet de celle-ci a pour beaucoup signifié une répression féroce. Il nous semble important de ne pas céder à des divisions par des : « t’as vu – je te l’avais dit ! » mais bien de trouver une possibilité offensive unitaire contre l’État, sa police–milice et ses lois mortifères pour nos existences et pour nos libertés.
Pour toutes ces raisons, nous appelons à massifier le mouvement en le rendant aussi offensif que possible en nous tenant unis et solidaires.
La liberté ne se mendie pas. Elle s’arrache à l’oppresseur !
Soyons indétectables !