La Colombie vit au grès d’une répression meurtrière depuis le début de la contestation de la réforme fiscale initiée par le président Iván Duque. Le nombre de manifestant.es tué.es depuis semble être proche de 50.
Vendredi à Popayán, dans le sud du pays, le commissariat abritant l’Unité de Réaction Immédiate (URI) ainsi que le siège du bureau du procureur et de la médecine légale ont brûlés suite au suicide d’Allison, 17 ans, qui a été emmenée de force par les membres de l’URI et violée dans la centrale. Elle déclarait peu avant son suicide qu’elle soutenait les manifestations mais que ce jour-là elle se rendait chez une amie et qu’elle n’avait pas pris part aux affrontements. Terrorisée par ce qu’elle voyait elle s’était cachée et à simplement voulu filmer les policiers.
Le comble pour la police est que cette jeune fille est l’enfant d’un de leur collègue.
Son agression et son geste désespéré nous démontre encore une fois que la police en tant que bras armé du Capital est une institution aveugle qui protège les bourgeois et qui maintient leurs privilèges ainsi que le patriarcat, intimement lié à l’exercice du pouvoir étatique par la classe dominante.
Nous souhaitons lui rendre un Hommage ainsi qu’à toutes les victimes de cette répression meurtrière.
Jamais sous le capitalisme il n’y aura de paix ou de justice – organisons partout l’autodéfense populaire, féministe, anti-capitaliste et anti-patriarcale !
Ni perdon ni olvido ! Ni oubli ni pardon !